Pas touché par la nonchalance
Des critiques souvent louangeuses, Girls will be girls promettait d’être puissant. Parlant de sa réalisatrice Shuchi Talati, l’une d’elle invoquait Catherine Breillat. Hélas, je me suis ennuyé comme je m’ennuie dans la lenteur et la torpeur indiennes, je n’y peux rien, mon corps refuse les salamalèques, toutes les salamalèques, de la Corse à l’Inde. Je n’ai pas tant été ramené aux films de Catherine Breillat mais à celui de Pier Paolo Pasolini, Théorème, sorti en 1968 : déjà un mystérieux personnage faisait son apparition dans la vie d'une famille bourgeoise, produisant sur tous les membres de la maison une attraction qui finissait par le mener dans le lit de chacun.
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