Mickey 17 : Bong Joon Ho en roue libre
Après le chef d’œuvre Parasite, la barre était haut. Elle n’a pas été franchie. Mickey 17 m’a plutôt apporté des émotions de l’ordre de celles de Snowpiercer, le Transperceneige, premier film de Bong Joon Ho que j’avais vu : une certaine forme de bonheur provoquée par l’étrangeté (celle du scénario) et la fantaisie (celle du réalisateur), le rire même, mais parfois l’envie d’en finir avec un film trop long et éloigné de mon désir de tragique. Sur Allociné, le synopsis est le plus court que j’aie jamais lu : Héros malgré lui, Mickey Barnes se tue à la tâche… littéralement ! Car c’est ce qu’exige de lui son entreprise : mourir régulièrement pour gagner sa vie. Effectivement, c’est de ça qu’il s’agit, la réimpression à volonté de Robert Pattinson après la mort grâce à des techniques qui rappellent vaguement Avatar. Jouant Kenneth Marshall, le dictateur embarqué à bord du vaisseau spatial, Mark Ruffalo prend visiblement plaisir à imiter Donald Trump. Il vaut mieux, en effet, rire de celui-là aussi.
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