Malaise dans La Pampa
Commenter La Pampa sans la spoiler ? Dire que le film d’Antoine Chevrollier campe une belle amitié entre deux ados mais ramène le spectateur à une France que j’espère derrière nous, que nos teens d’aujourd’hui sont plus résistants et moins cons que ce que le film nous dit, même à la campagne (!). Au-delà d’une noirceur décalée, j’ai vu des regards pleins de lumière, ceux d’un père (joué par l’excellent Damien Bonnard) à son fils et à celui de feu son ami, ai cru à la force de ces liens, une paternité et une complicité d’une puissance décuplée par la quête de la performance sportive (en moto cross). Après Oussekine, Antoine Chevrollier a fait à nouveau confiance à Sayyid El Alami pour jouer l’un des deux copains, Willy. Il a eu raison, l’acteur éclaire le film de sa noire beauté. À l’inverse, les débuts cinématographiques d’Amaury Foucher jouant Jojo ne m’ont pas convaincu, mais je n’aime pas le dire ainsi et lui donne quitus car son mandat était d’incarner une tête brûlée dont je maintiens qu’elle est improbable.
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