François Ozon ne me déçoit pas
Scénario suranné, casting de luxe pour des actrices ne semblant pas croire à leurs rôles, les critiques étaient sévères. Pourtant je suis allé voir Quand vient l’automne. Depuis Tout s’est bien passé en 2021, je sais que François Ozon est prévisible, un peu larmoyant, qu’en jeune quinquagénaire il aborde des thèmes plus vieux que lui, la fin des jours, au moins des jours heureux, mais que, maîtrisant scénario et mise en scène, il atteint son public. Effectivement, j’ai cru à son film, la laideur de Josiane Balasko malade, la maladresse de sa comparse. J’ai même deviné leur extraction sociale à toutes les deux. Les affres de la parentalité, la possibilité infinie de la fraternité et les allers et retours entre tendresse et rudesse me toucheront à l’infini je pense.
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