« Conclave », allégorique ? Intellectuel en tout cas.
Après avoir triomphé avec son précédent film, À l’ouest rien de nouveau, Edward Berger récidive avec une œuvre d’envergure, Conclave. Le film fait pénétrer le spectateur dans le huis clos de la chapelle Sixtine à l’occasion d’une élection papale. Malgré ses airs empesés et avec sa musique dramatique signée Volker Bertelmann, il se veut profondément contemporain : y sont abordés des thèmes improbables dans ces lieux, je m’interdis de les spoiler. Mis en scène l’année de la deuxième élection de Donald Trump, conciliabules et rebondissements sonnent comme une allégorie des turpitudes du monde politique. Cette piste est d’ailleurs celle qu’a choisi de divulguer son auteur. De mon côté, la pellicule m’a procuré un plaisir et un défi intellectuels comparables à ceux d’un jeu de négociation.
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